Articles. essais et collaborations à des ouvrages
par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Alexandrie, la corniche, vue de l'hôtel Cécile. (Photo - Victor Teboul) Causerie prononcée à la 4e édition du Festival du Monde arabe de Montréal dont le thème portait sur «La culture arabe entre diversité et monolithisme».
Combien d’émotions me traversent depuis que j’ai appris que j’allais être parmi vous ce soir. Vous m’avez reconnu par mon accent, cette façon de parler qui nous distingue et qui est indubitablement d’Égypte. Enfin, me dis-je, des gens qui vont me reconnaître. Je n’aurai pas besoin de répondre à la question qu’on me pose depuis au moins 40 ans : d’où tu viens ? Et qui nécessite tant d’explications. Un cours d’histoire, presque. La question sur mes origines.
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Divisé en dix chapitres, l'ouvrage est issu d'une thèse de doctorat dirigée par Pierre Anctil, qui signe la préface et qualifie le livre de « grande avancée » pour notre connaissance.
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Mon article sur le romancier québécois Yves Thériault et sa dénonciation de l’antisémitisme a été publié dans la revue de l’Université Lublin en Pologne : « Les travaux et les interventions publiques de Victor Teboul portant sur Yves Thériault démontrent clairement que...
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L’arrivée au pouvoir du Parti Québécois en 1976 m’avait incité à m’interroger sur notre appartenance à l’histoire du Québec, et à donc à sa mémoire. Sujet que j’ai approfondi dans mon dernier essai. C’était aussi le thème de ma conférence au Congrès annuel de l'Institut d'histoire de l'Amérique française en octobre 1982, dont l'extrait ci-dessous parut au Devoir.
NOUS qui habitons tous au Québec, habitons-nous tous le même espace idéologique ? On peut trouver certains éléments de réponse dans ce qu’affirme le philosophe québécois Jacques Grand'Maison à propos de la naissance de l'idéal américain par rapport à l'idéal canadien. L'Amérique, dit-il, contrairement au Canada, est née d'une révolution. Ici «notre histoire est à l'inverse de cette expérience. Les loyalistes anglais ont refusé la révolution américaine. Notre chrétienté québécoise a rejeté la révolution française».
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Au Québec, plus de vingt ans après sa mort, Mordecai Richler continue encore de déranger. Alors qu’un film adapté de son roman, Barney’s version, a été accueilli favorablement par les critiques, et qu’on lui a consacré un nouveau documentaire et une biographie (en anglais, remarquez bien), une polémique a agité en 2010 les milieux culturels et municipaux montréalais. Une vieille garde nationaliste s’opposait à ce qu’on honore sa mémoire, en donnant son nom à une artère dans le quartier du Plateau où il avait vécu, prétextant que Richler avait fait injure à la nation québécoise en qualifiant les Canadiennes françaises de truies reproductrices.
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Si dans les années 1980 je me pencherai sur le récit collectif des Québécois en posant la question « Habitons-nous le même espace ?», mes interventions dans les années 1970 interrogaient les perceptions que les médias projetaient des Québécois d’une autre origine que canadienne-française. Je pensais que la télévision avait un rôle à jouer dans l’intégration de l’Autre. Le Parti québécois avait été élu au pouvoir en novembre 1976. L’article ci-dessous est paru dans Le Devoir le 20 janvier 1979 (p. 4). J’y exprimais le souhait que la culture québécoise reflète les différences que commandait l’adoption de la Loi 101 qui, pour la première fois dans l'histoire, promulguait le français langue officielle du Québec. « La petite patrie » était le nom d’une télésérie très populaire inspirée du roman de Claude Jasmin, diffusée à Radio-Canada, de 1974 à 1976.
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Je ne sais pas ce qu'est l'exil, je n'ai aucune idée du déracinement. Malgré mon accent à la Youssef Chahine qui me trahit, je ne me suis jamais senti égyptien, ni au Québec ni en Égypte, où pourtant je suis né. Je n'ai vécu que les onze premières années de ma vie à Alexandrie, et pourtant, pour quiconque me pose des questions sur mes origines, je suis et demeure égyptien. C'est là sans doute le paradoxe de plusieurs d'entre nous qui avons quitté très jeunes notre pays natal.
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Je me suis joint au devoir de mémoire que l’on a invoqué le 27 novembre dernier sur la page Facebook d’Yves Thériault en rappelant le jour d’anniversaire du grand écrivain qu’il fut. Né à Québec le 27 novembre 1915, il est décédé le 20 octobre 1983. Je me souviendrai toujours des conversations intenses et amicales que j’ai eues avec lui. Auteur du roman « Aaron», il a été un des premiers écrivains à s’intéresser aux Québécois d’autres origines. « Aaron » parue dans les années 1950, a été la première œuvre québécoise consacrée à la communauté juive hassidique de Montréal.
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Lire est toujours associé chez moi au plaisir des sens. Je me souviendrai toujours de mon professeur d'arabe qui n'ouvrait jamais un livre sans en contempler d'abord la couverture; il tournait ensuite la première page et semblait la caresser lorsqu'il l'aplanissait de sa main en s'apprêtant à nous la lire à haute voix. Il nous communiquait, par son geste, la jouissance que lui avait procurée le livre avant même de commencer sa lecture. « Une personne seule dans une chambre paraît toujours étrange, ce qui n'est pas le cas si elle est absorbée à lire », aimait-il nous dire.
Je comprenais que le livre était un excellent compagnon dans la solitude. Grâce à ce professeur de langue arabe, je reconnais très vite aujourd'hui ceux et celles qui ont une véritable affection pour les livres; c'est dans leur façon de les toucher qu'ils se révèlent à moi.
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Ma réaction à l’article de Natalie Mojžíšová, paru dans la revue universitaire polonaise LUBLIN STUDIES IN MODERN LANGUAGES AND LITERATURE, intitulé « L’image de l’autre dans Aaron, roman montréalais d’Yves Thériault »
Réponse adressée à la revue LUBLIN STUDIES IN MODERN LANGUAGES AND LITERATURE.
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