par Marc Audet, Voir
Ce roman de Victor Teboul nous plonge au cœur des cultures et des politiques qui les expriment sous couvert de fiction romanesque. Pourtant, impossible d’oublier, malgré les avertissements usuels concernant le hasard des ressemblances des personnages à des personnages bien réels, le lecteur s’y retrouve comme si on lui avait donné la carte des rues d’une ville qu’il connaît déjà.
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Comme le montrent bien les recensions publiées sur cette page, de nombreux critiques ont pu apprécier l'analyse très juste de la condition juive exprimée par le grand homme que fut M. Lévesque lors de l'entretien qu'il m'a accordé et qui fut diffusé à la radio de Radio-Canada dans le cadre de mes 14 émissions sur la communauté juive.
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Ces Montréalais d'adoption qui racontent leur ville
Par Sandrine Bourque
"Ecrire Montréal" dresse le portrait d'écrivains venus d'ailleurs. Un film projeté à La Maison du Québec à Saint-Malo.
Le premier week-end de la saison estivale de la Maison du Québec à Saint-Malo démarre en force avec la projection du documentaire "Écrire Montréal - Regards d'ailleurs". Six écrivains aux origines diverses racontent leur rapport à Montréal dans ce long-métrage réalisé par la journaliste Daphnée Breytenbach et le cinéaste Lucas Mikaberidze, deux Français bénéficiaires d'une bourse de l'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ).
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
La revue Tribune Juive, basée à Paris, m’a fait l’honneur d’annoncer la parution de mon dernier livre, dans son édition du 23 décembre 2021. J’adresse mes sincères remerciements à la rédaction qui informe ainsi ses lecteurs et ses lectrices de la parution de mon ouvrage qui vise à rappeler l'importante contribution du magazine québécois Jonathan à la cause de la diversité au Québec.
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Comme il l’affirme dès l’introduction, Victor Teboul en a contre la mentalité d’assiégé de « certains groupes ethnoculturels gagnés au multiculturalisme canadien, dont les médias de langue anglaise ne cessent de faire la promotion ».
« Comment dans ces conditions s’identifier aux luttes démocratiques des Québécois en faveur d’une société laïque et égalitaire, et ne pas se sentir assiégés ? » s’interroge-t-il. Selon lui, leur méconnaissance du Québec empêche ces groupes de s’y identifier. Tout cela, Victor Teboul le pense depuis longtemps, au moins depuis l’affaire Michaud, mais c’est le débat sur la Charte des valeurs qui l’a décidé à rassembler ses écrits dans un essai percutant.
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par Paul Proulx
Bienvenue chez Monsieur B est le dernier roman publié de Victor Teboul. Éd. L'Harmattan, 2010, 193 p.
Ce dernier reflète une situation bien réelle au Québec, telle que l’a révélée la Commission Bouchard-Taylor. Est-ce que les diasporas menacent les fondements des sociétés qui les accueillent ?
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par Éric Paquin, journal Voir
Alors que la nouvelle Constitution canadienne est sur le point d'être signée et que le PQ a été reporté au pouvoir malgré la récente défaite référendaire, le journaliste Maurice Ben Haïm voit son existence chamboulée par une entrevue télévisée que lui a accordée un ancien tortionnaire nazi. Remarqué par l'énigmatique Monsieur B., un multimilliardaire juif, Maurice sera invité à diriger une sorte de think tank montréalais financé par celui-ci et destiné à promouvoir la réconciliation des différents ennemis de la planète, autant des Juifs et des Palestiniens que des indépendantistes et des fédéralistes.
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par Osée Kamga, Ph.D. (UQAM), Université de Sudbury, Canada
Bienvenue chez Monsieur B.! est un plaisir de lecture. L’histoire se passe dans les cercles d’influence juifs montréalais, et met en lumière leurs ramifications avec le politique aussi bien à l’échelle provinciale que fédérale. Maurice Ben Haïm est recruté par le philanthrope Monsieur B. pour diriger un organisme de sa création voué à la réconciliation des peuples. Le nouveau directeur va découvrir, atterré, que le vrai pouvoir se situe à plusieurs lieux des cabinets ministériels, que dans le jeu politique, les alliances se font et se défont au gré des intérêts, que l’argent a le dernier mot et les idéaux ne sont que vaines paroles.
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Ce roman est aussi disponible en format ebook (numérique). Veuillez cliquer ICI.
Mes livres en format papier sont aussi disponibles dans tous pays sur Abebooks. Leurs versions numériques sont disponibles sur Amazon, notamment.
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La lente découverte de Victor Teboul
Par Chantal Guy, La Presse, Montréal
« Je suis un être transculturel », lance en riant Victor Teboul au terme d'une lente explication de son étrange parcours.
Né en Égypte (à Alexandrie) dans une famille juive, il parlait français à la maison, fréquentait l'école anglaise, baignait dans la langue arabe que son père maîtrisait très bien, alors que sa mère discutait en grec. Quand la guerre de Suez éclate, en 1956, ses parents sont incapables de répondre aux nouvelles exigences des autorités qui réclament la preuve que leurs ancêtres sont établis dans le pays depuis 1849. La famille est expulsée et forcée de laisser derrière elle ce qu'elle possédait sur cette terre qui, tout à coup, se révèle ne jamais lui avoir appartenu.
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Maurice (le personnage du roman) mettra plusieurs années à apprivoiser Montréal, à distinguer les uns des autres les habitants qui la font si multiculturelle, complexe. Et si son pèlerinage dans sa nouvelle vie aboutit à un engagement, politique comme affectif, qui ne laisse aucun doute quant à son intégration au Québec, cela n'aura pas été sans un bon nombre d'embûches, que nous fait ici partager Victor Teboul, avec une habileté de conteur tout empreinte d'humour et de tendresse.
Julie Sergent, Lettres québécoises, été 2000, p. 31-32.
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