par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Lors d’un séjour dans les Laurentides, je me suis recueilli avec beaucoup d’émotion devant la sépulture de Gaston Miron. J’ignorais qu’il reposait au cimetière de Sainte-Agathe-des-Monts. J’ai eu le bonheur de rencontrer M. Miron à l’occasion de sa visite mémorable à l’Université McGill au printemps 1972 au cours de laquelle il était venu prononcer une conférence à l’invitation de l’éminent critique littéraire et directeur du département de littérature, M. Jean Éthier-Blais. J’étais à l’époque chargé de cours en lettres québécoises à McGill et je dirigeais la rédaction de la revue Nouveau Monde.
Je me sentais assez privilégié d'avoir pu assister à la conférence de Miron, mais je souhaitais qu'il approfondisse certains aspects de son intervention. Je proposais donc à mon collègue et ami, Jacques Picotte, qui connaissait bien l'oeuvre de Miron, de réaliser une entrevue avec l'auteur de L'homme rapaillé pour Nouveau Monde.
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Dans la communauté juive, contrairement à ce que l’on serait porté à croire, il existait plusieurs courants d’opinion à l’égard de René Lévesque et de son gouvernement, même si, en règle générale, le courant majoritaire s’est opposé avec fermeté au projet politique du chef souverainiste.
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
Cet article sur la Juive québécoise est paru en novembre 1971, dans la revue Actualité. J'évoquais déjà la figure de la femme juive telle que représentée dans la littérature québécoise, dans cet article écrit en collaboration avec mon ami Salomon Schinasi. Le reportage donnait ensuite la parole à des femmes dont le témoignage révélait une communauté riche et variée peu connue du public québécois.
La revue nous présentait ainsi « Victor Teboul et Salomon Schinasi, deux spécialistes en recherches ethniques, nous présentent une étude fouillée sur cette femme mystérieuse et mal connue : la Juive québécoise. Nos romanciers canadiens-français ont été séduits par elle bien qu'ils n'aient abordé sa personnalité qu'en surface. Nos recherchistes-pigistes vont plus loin et nous révèlent en profondeur cette femme dont l'exotisme fascine et ensorcelle ». P. 3. (Sommaire).
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
C’est en travaillant sur Mythe et images du Juif au Québec que je découvre Le Jour et l’oeuvre révolutionnaire que ce journal accomplira sur le plan des mentalités en réhabilitant le libéralisme au Québec. Le Jour Émergence du libéralisme moderne au Québec parut à Montréal, chez Hurtubise HMH, en 1984. En me penchant sur les fondements de l’idéologie libérale, je découvrais l’influence de ce mouvement d’idées sur l’évolution de la société québécoise et le rôle important que joua le Jour.
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par Victor TeboulPh.D. (Université de Montréal), Directeur, Tolerance.ca ®
En octobre 1981, il y a donc 41 ans, paraissait à Montréal la revue Jonathan, une publication mensuelle vendue dans les kiosques partout au Québec, dont je fus le fondateur et le directeur. Elle parut quelques mois après la réélection du gouvernement de René Lévesque en avril 1981; elle sera publiée tous les mois, sauf en été, pendant 5 ans, jusqu’en 1986. Ce fut une aventure d’autant plus excitante que la revue donnait la parole, pour la première fois dans le paysage littéraire québécois, à des Québécois, comme on dit, « de souche » et à des Juifs Québécois. De plus, la revue ouvrait ses pages à des auteurs israéliens, pas toujours très sympathiques aux politiques de leur gouvernement, tel que Zeev Sternhell.
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